mardi 8 mai 2012

RNBE: une expérience au MIT dégage 14 fois plus d'énergie que celle utilisée

Bonjour à tous

Il y a quelques jours (4 mai 2012) a eu lieu la  conférence internationale, The Atome unexplored, organisée à Torino, en Italie, traitant des Réactions Nucléaires à Basse Énergie (RNBE).  Le Dr Peter Hagelstein, un professeur de science au MIT (Massachusetts Institute of Technology), et chercheur très actif en RNBE depuis 1989, y donnait une présentation dans laquelle il a décrit un réacteur RNBE qui fonctionne depuis 3 mois au MIT et dégage beaucoup plus d’énergie, sous forme de chaleur, que l’énergie électrique utilisée par la cellule pour la faire fonctionner.
La vidéo de sa présentation est disponible sur le site de la conférence à l’adresse

http://theatomunexplored.com/?page_id=74



Sa présentation commence à 52 minutes du début de la vidéo.

L’expérience a été conçue par le Dr Mitchell Swartz, un ingénieur en génie électrique gradué du MIT et un autre pionnier des RNBE (fusion froide) depuis 1989. Le Dr Swartz a fondé la compagnie JET Energy Inc. au sein de laquelle il développe ses prototypes de cellules RNBE depuis plus de 20 ans. C’est son dernier réacteur, appelé Nanor, qui fonctionne depuis trois mois.

Le Dr Hagelstein a évalué que 
le réacteur a dégagé environ 1000 fois plus d’énergie, à date, que ce que pourraient dégager les réactions chimiques possibles, montrant dès lors qu’il s’agit de réactions nucléaires. En faisant le rapport de l’énergie dégagée sous forme de chaleur divisé par l’énergie électrique requise pour faire fonctionner le réacteur, ils ont obtenu un rapport de 14, dans la première semaine d’expérience. Le réacteur peut donc fonctionner avec un coefficient de performance (COP) de 14, pour un certain temps.
Le Nanor utilise de la poudre nanométrique de palladium Pd (dimensions de l’ordre de un millionième de millimètre) dans une matrice d’oxyde de zirconium ZrO2. On y fait pénétrer de l’hydrogène lourd (deutérium) par électrolyse, après quoi le petit cylindre est scellé et utilisé dans le réacteur Nanor. L’excitation est produite à l’aide d’un courant électrique (probablement sous forme d’impulsions) qu’on fait circuler le long du cylindre. Ce dernier est immergé dans de l’eau, dont on mesure les élévations de température pour en déduire les dégagements d’énergie. Juste à côté du cylindre de Pd/ZrO2 il y a une résistance électrique qu’on peut utiliser pour calibrer le calorimètre (système de mesure du dégagement de chaleur).

Cette expérience a été conçue pour une démonstration lors d’un cours abrégé d’une semaine donné au MIT sur les RNBE, par le professeur Hagelstein, à la fin du mois de janvier 2012. Par mesure de sécurité, la quantité de matière active est très petite (moins d’un gramme) et les puissances électriques d’excitation ont été maintenues faibles (quelques milliwatt). Les puissance dégagées sont donc également faibles, mais démontrent hors de tout doute la réalité des RNBE, et leur potentiel extraordinaire comme source d’énergie propre, sans GES ni déchets nucléaires, ni radioactivité.

Il y a maintenant 23 ans que des scientifiques compétents et tenaces ont démontré dans des centaines d’expériences positives, faites dans plusieurs laboratoires de plusieurs pays, la réalité des RNBE, dans l’indifférence quasi totale de la science officielle !!!!
Dans cette filière, force est de constater que les scientifiques n’ont pas utilisé la méthode scientifique, mais bien plus les préjugés et les émotions, voire certains intérêts financiers pour fustiger cette nouvelle branche de la science, et ostraciser les chercheurs en RNBEDans plusieurs pays (dont les États-Unis), on a décrété qu’on ne financerait pas ce genre de recherche, qu’on n’accorderait pas de brevet et qu’on refuserait de publier les articles dans les revues scientifiques de renom. 
On a tout mis en place pour bloquer les progrès de ces découvertes pourtant porteuses de tant de promesses pour un monde meilleur.
La réalité des scientifiques c’est qu’ils sont performants dans leur spécialité, et ne peuvent tout savoir.  Ils se fient donc à un consensus pour se former leur opinion sur des sujets en dehors de leur spécialité, et c’est là que quelques individus dans des postes de pouvoir au sein de l’establishment scientifique peuvent avoir une influence indue, surtout s’ils sont récalcitrants au changement et ont des talents oratoires pour influencer les assemblées. Et c’est sans compter les puissants lobbies qui agissent dans l’ombre. Bien sûr il y a eu de la difficulté à reproduire les expériences et quelques erreurs  faites par les chercheurs en RNBE, au début de cette saga, mais on ne jette pas le bébé avec l’eau du bain. 

Bien cordialement

Pierre Langlois, Ph.D.
Physicien: consultant / auteur

Tél.  418-875-0380

Courriel:           pierrel@coopcscf.com
Site Internet:   www.planglois-pca.com

L’information et la solidarité sont les deux piliers des véritables changements 

Jérôme

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